Au XVIIe siècle, les quatre plus prestigieux observatoires solaires du monde occidental étaient… des églises ! John L. Heilbron, historien des sciences de renom, nous propose de découvrir ces curieux monuments à vocation astronomique, qui servaient entre autres choses à établir le calendrier.
Rome, Bologne, Florence, Marseille ou Paris (à Saint-Sulpice) furent en effet équipées de méridiennes, principalement pour déterminer le jour de Pâques. On mesurait à cet effet le temps que mettait le Soleil de midi pour revenir illuminer un même point sur la ligne.
Avec la bénédiction et l’argent du clergé, Giandomenico Cassini et son fils Jacques, Pierre Gassendi et bien d’autres, calculèrent (longtemps), puis firent percer le toit des églises et niveler leur sol avec une minutie extrême, avant de tracer ces fameuses lignes de laiton. Paradoxalement, la précision des données récoltées contribua à valider la théorie héliocentrique, qui avait failli mener Galilée au bûcher en 1632 comme Giordano Bruno trente ans plus tôt.
Une enquête inédite, qui témoigne, parallèlement aux persécutions que menait l’Inquisition, du soutien apporté par l’Église catholique romaine à l’astronomie pendant plus de six siècles.
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Titre Astronomie et églises
Format 18,5 x 24,5 cm, 368 pages
Prix 26,5 €
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