Le 18 mai 1990, le train à grande vitesse n° 325 pulvérisait à 515,3 km/h le record du monde de vitesse sur rail, entre Paris et Vendôme.
Cet exploit fut en partie réalisé grâce à des travaux antérieurs, notamment la Théorie de la stabilité des machines locomotives en mouvement exposée à la société des ingénieurs civils en 1851 par Antoine Yvon-Villarceau, né en 1813 à Vendôme.
Sa passion de jeunesse pour la musique l'emmena vers d'autres horizons, les mathématiques, la physique. Issu de l'École centrale, promotion 1840, il intégra en 1846 l'Observatoire de Paris, puis le Bureau des longitudes et occupa un fauteuil à l'Académie des sciences.
Cela lui permit de collaborer avec les plus grands de son temps : Arago, Le Verrier, Herschel...
Soucieux d’assurer à son prochain un monde meilleur; il resta fidèle aux idées saint-simoniennes pour lesquelles il milita dans sa jeunesse ; il s'engagea aux cotés de Ledru-Rollin, Blanqui, dans l'édification de la République de 1848.
Il est aujourd’hui un de ces hommes de science qui ont œuvré pour l'avenir et le bien de l'Humanité sans n’avoir jamais épargné ni soins, ni fatigues, mais resté dans l'ombre des étoiles !
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Titre Antoine Yvon-Villarceau
Format 272 p. format 17x24 cm
Prix 24 €
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