À la tête d'un groupe équilibré et indépendant, Antoine Gallimard s'engage dans les débats qui, depuis vingt ans, animent la collectivité professionnelle, prenant fait et cause pour le prix unique du livre, notamment face aux menaces de la grande distribution. Ses prises de position témoignent d'un souci de réglementation du marché, qui, mesurée et respectant les intérêts de chacun, est une donnée favorable au maintien d'une édition et d'une librairie indépendantes. D'où une lutte militante pour la défense des librairies de détail, notamment dans le cadre d'une association professionnelle indépendante, l'ADELC.
Le rachat de la Librairie de Paris et le soutien de la Librairie Kléber témoignent de ce même souci de protection d'une profession menacée. Quant à ses prises de participation dans le capital de petits et moyens éditeurs ou l'accueil dans le catalogue Gallimard d'enseignes de qualité (le Promeneur), elles participent d'une même préoccupation de maintien des équilibres de la profession.
Mesuré sur la question du prêt public payant dans les bibliothèques, il prend part publiquement aux débats sur le «photocopillage» systématique des fonds d'éditeurs, notamment dans les domaines scolaires et universitaires et sur la numérisation massive et la mise en réseau programmée de corpus soumis à droits.
Il s'engagera enfin très fermement contre la publicité du livre à la télévision, qui constitue à ses yeux un contresens économique dangereux.
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Ouvrages distribués
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