L’architecte Filippo Brunelleschi invente la perspective centrale à Florence vers 1415. Peu après, les peintres et théoriciens s’en emparent et font jouer ses merveilleux effets. Au XVIIe siècle, elle est à l’origine d’une théorie mathématique révolutionnaire, la géométrie projective. De nos jours, les techniques inspirées de la perspective sont à l’œuvre dans des domaines allant de la photographie à la reconnaissance des formes, en passant par les mathématiques, l’esthétique et l’optique. Comment la perspective a-t-elle atteint et fécondé tous ces domaines ? Comment s’est-elle transportée de l’un à l’autre ? C’est ce que nous tentons de raconter.
Destiné à tous ceux qui s’intéressent à la perspective, ce livre se compose de différentes parties qui peuvent se lire de manière autonome ou bien continûment. Après une définition des enjeux principaux, l’analyse croisée d’œuvres marquantes (Masaccio, Van Eyck, Piero della Francesca, Mantegna, Léonard de Vinci, Dürer, Holbein, Vélasquez) permet de dégager d’étonnantes histoires de perspective.
D’innombrables plaisirs attendent ceux qui s’adonnent à la «?douce perspective?», comme la nommait vers 1450 le peintre Paolo Uccello. Nous proposons au lecteur de les connaître à son tour en suivant les métamorphoses d’un doux objet.
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Titre Douce perspective. Une histoire de science et d'art
Format 256 p. 16.5 x 24 cm
Prix 23,4 €
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